Gardiens des Cités Perdues n° 4
Les invisibles (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 8
Héritages (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 7
Réminiscences (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 5
Projet Polaris (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 1
Gardiens des cités perdues (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 1
Gardiens des cités perdues (Shannon Messenger)
Gardiens des Cités Perdues n° 9
Lune stellaire (Shannon Messenger)
Mortelle Adèle n° Tome 7
Pas de pitié pour les nazebroques ! (Mr Tan)
Les Racines du ciel (Romain Gary)
Folio illisible car lettres minuscules pour jeunes et vieux. à supprimer
La Femme de l'Alaska (James Oliver Curwood)
Ce grand roman d'aventure et d'amour, écrit comme un thriller, nous offre un inoubliable portrait de femme. Ode aux grands espaces sauvages du Nord, La Femme de l'Alaska est aussi l'un des premiers romans écologiques de son temps.
La Promesse (Damon Galgut)
Tableau très sombre d’un pays en proie aux violences et au racisme, ce roman suit le destin chahuté de chacun des membres d’une famille protestante. À travers son déclin, c’est toute l’histoire d’un pays que Damon Galgut nous fait entendre en filigrane, dans une langue virtuose, les voix de chacun de ses personnages.
Ancienne capitale (T'ien-hsin Chu)
La narratrice nous entraine dans ses souvenirs d’enfance du Taipei colonial. L’écriture est belle et poétique, les références littéraires sont nombreuses mais n'empêchent en rien la lecture de ce récit. Un texte essentiel pour comprendre le déchirement qu'on put ressentir certains Chinois issus des villages de garnison
La femme du bois (Abraham Merritt)
Un livre court, envoûtant, inquiétant et poétique, résolument moderne. Et si certains s’attarderont sur le côté écologique et d’autres sur l’émancipation des femmes à travers les superbes créatures sylvestres, reste un texte enchanteur et musical qui parle d’hommes, d’arbres, de fureur, de douleur et qui résonne longtemps à l’esprit.
Dogrel (Fontaines D.C.)
Le groupe post-punk de Dublin livre un opus nerveux et spontané, émaillé d'accès de furie rappelant le meilleur de Public Image Ltd.
O céu é velho ha muito tempo (Lucas Santtana)
Une guitare et une voix empreintes de suavité dans l’esprit des Gilberto Gil ou Caetano Veloso pour dénoncer la dérive du Brésil de Bolsonaro.
The Melodic line (Reverso)
Trio original sur la crête séparant jazz et classique, pour « sortir les mélomanes de leurs chapelles et les mettre au diapason d’un ailleurs inclassable ».
Eternal stories (Michel Portal)
L'infatigable et génial Michel Portal nous propose une conversation lumineuse entre un trio jazz et un quatuor classique.
Elgar (Sheku Kanneh-Mason)
Le jeune violoncelliste anglais, sous la direction de Sir Simon Rattle, sert brillamment la puissance émotionnelle de l'oeuvre d'Elgar.
The Livelong day (Lankum)
La beauté farouche de la musique de Lankum revisite la tradition irlandaise dans une atmosphère profonde et presque mystique.
Sulamadiana (Mino Cinelu)
Le trompettiste norvégien et le percussionniste d'origine antillaise, comme 2 sorciers du son, donnent naissance à un univers riche de paysages sonores envoûtants.
Film music (Brian Eno)
Très belle compilation de thèmes de musiques de film signés par le génial inventeur de l’ambient music.
Timbuktu, the music of Randy Weston (Cheick Tidiane Seck)
Au croisement des rythmes gnawas, des grooves d’Afrique de l’Ouest et du blues, l’artiste malien rend bel un hommage en forme de joyeuse oraison funèbre à Randy Weston, le plus africain des pianistes américains.
Grae (Moses Sumney)
Le californien d’origine ghanéenne bouleverse les codes de la soul en proposant une musique cosmique, profonde et imaginative, affirmant ainsi une esthétique musicale très personnelle.
Aeternum (Jekabs Jancevskis)
Ce jeune compositeur letton est un représentant de cette écriture chorale palpitante et accessible qui s'épanouit dans les États baltes.
Songs of our mothers (Kefaya)
La chanteuse afghane et Kefaya mêlent musique du monde, jazz et electro avec talent en rendant hommage « aux femmes dont l’image a été effacée et la voix interdite ».
Sissoko & Sissoko (Ballaké Sissoko)
Les 2 cousins, issus d’une longue lignée de griots sahéliens, font dialoguer la kora et le n’goni pour donner vie à une musique aussi authentique qu’essentielle.
Je suis la maman du bourreau (David Lelait-Helo)
"Je suis passée de Dieu à Diable " Tel est le constat fait par Madame de Miremont en découvrant, par le journal, un article sur la pédophilie à l'église... Mais le pire arrivera plus tard, quand un gendarme viendra lui annoncer la terrible nouvelle concernant son fils.
Tout en retenu et délicatesse, le roman est raconté par la voix de Madame de Miremont, avec justesse et sans parti pris.
Nos vies en flammes (David Joy)
On est plongé dans un environnement où la nature a toute sa place, mais où la misère sociale, la drogue et le racisme se sont durablement installés.
Les personnages vivent des histoires dramatiques, mais ce qui est le plus remarquable dans ce roman, c’est l’espoir.
L’espoir qui viendrait d’un changement de comportement collectif, mais aussi et surtout individuel.
Mâchoires (Mónica Ojeda)
Mâchoires commence avec la séquestration d'une lycéenne d'un établissement d'élite de Guayaquil par sa professeure de lettres. La logique voudrait que s'installe un face à face tendu entre les deux protagonistes mais Monica Ojeda va aller bien au-delà, pour analyser les racines du mal. C'est un livre sur la peur et le désir.
L'Ukrainienne (Josef Winkler)
C’est l’histoire de Nietotchka (ukrainienne) : son enfance pauvre et difficile en Ukraine, l'expropriation des paysans, l'interdiction de cultiver la terre, l'"Holodomor", famine mise en place par les forces soviétiques pour exterminer les ukrainiens, son arrivée forcée par les nazis en Autriche pour travailler dans une ferme, le regard des autres qui l'appellent "La Russe"...
C'est un très beau témoignage, une lecture très forte.
Les maisons vides (Laurine Thizy)
Tout au long du roman, on suit Gabrielle, grande prématurée, mais aussi Maria, son arrière-grand-mère dont elle peine à faire le deuil. On voit Gabrielle passer de l’enfance à l’adolescence avec beaucoup de maturité et de dureté. Elle crache régulièrement des araignées et on se demande ce qu’elles représentent réellement, on s’inquiète pour Gabrielle et sa santé.
Les Larmes du vin (Daniel Picouly)
L’auteur n’y connait rien au sujet du vin. Cette invitation va être pour lui l’occasion d’écrire sur sa famille, ses amours et ses écrits. C’est aussi le moyen de décrire tous ces moments liés à des évènements conviviaux, chaleureux. Le vin, ce liant social mis à l‘honneur dans cet ouvrage.
Porca miseria (Tonino Benacquista)
Roman autobiographique relatant l'arrivée, en France, en banlieue, des parents de l'auteur en 1954. Un très beau récit d'apprentissage, ainsi que l'origine de ses passions pour l’écriture qui deviendra son métier. A la fois acide, tendre et drôle, on parcourt facilement les pages narrant l’évolution du héros agrémenté de retour en arrière et de pensées diffuses sur son histoire familiale, et à travers elle sur le destin des immigrés italiens (et des autres).
La tour ou Un chien à Chinatown (Doan Bui)
La tour Melbourne est née de l’imagination de Doan Bui : elle concentre l’histoire de Paris, du Treizième arrondissement et de ses habitants, de la France et de ses anciennes colonies, de tous ceux qui ont trouvé refuge ici. Journaliste à L’Obs, scénariste de Bande dessinée et romancière, elle signe un roman social à l’écriture pleine d’ironie et parsemée d’anecdotes.
Nos abîmes (Pilar Quintana)
Une lecture bouleversante sur la famille, sur les femmes, sur la vie dans la Colombie des années 80.
Le portrait d'une famille fissurée de l'intérieur. Émouvant
Ce n'est pas un fleuve (Selva Almada)
Dans cet hymne à la nature, Selva Almada démystifie l’amitié masculine, sa violence, sa loyauté. Avec un style ensorcelant, l’auteure vous emporte loin avec un langage brut et poétique où les mots et les silences font partie de l’eau.
Les nuits bleues (Anne-Fleur Multon)
L’histoire est douce et tendre, on y voit du romantisme dans les petits riens du quotidien. Néanmoins, tout n’est pas rose, on n’oublie pas l’homophobie, le confinement, le deuil mais dans tout ça, on les voit avancer, toujours à deux. L’histoire est belle, l’écriture est poétique et agréable à lire.
Une amitié (Silvia Avallone)
Avec Une amitié, Silvia Avallone revient sur le thème de son premier roman, "D'Acier", l’amitié féminine, intense, tumultueuse, ravageuse parfois. D’une belle écriture, elle décrit la relation entre ces jeunes filles prêtes à exploser, malades de leurs familles dysfonctionnelles. Entre ces deux-là, c’est un duel entre l’être et le paraître, entre le monde ancien et le monde nouveau qui se joue.
La Dernière enquête de Dino Buzzati (Alexis Salatko)
Tout est entre rêve et réalité. Buzzati est mort d’entrée de jeu et raconte son quotidien et se raconte en tant qu’écrivain, homme, critique d’art, journaliste. Ce qui donne un regard différent sur l’écrivain. Le chant du cygne du Kafka italien.
Kra (John Crowley)
Les histoires d’animaux sont rares dans la littérature pour adultes, on y rencontre peu d’œuvres telles que Kra, Watership Down de Richard Adams mis à part. Cet ample roman retrace l’histoire d’un oiseau à travers les âges, entre l’épopée et la mythologie. On y retrouve des mythes grecs et amérindiens et des légendes de saints irlandais, mêlés à des histoires d’amitié, d’amour et de vengeance et des quêtes mystiques, des voyages dans l’au-delà ou par-delà les mers. En même temps que l’aventure, John Crowley nous montre la naissance des légendes d’une écriture intense, très bien traduite par Patrick Couton.
Maison de jour, maison de nuit (Olga Tokarczuk)
Une écrivaine observe les habitants de son village, et du bourg voisin. Leurs vies s’entremêlent, de l’instituteur qui se prend pour un loup-garou aux pharmaciens malheureux, de la sainte de l’église locale au moine qui rédige sa biographie. Le nouveau roman de la Prix Nobel de littérature 2018 restitue un lieu, son atmosphère, son histoire au travers de ses occupants. Maison de jour, maison de nuit est tour à tour social, tragique, historique, un peu fantastique ou mélancolique mais toujours profondément humain.